La mode éthique autrement appelée mode durable est apparue il y a quelques décennies en réponse à la fast fashion. Tandis que la première tend à être responsable et respectueuse de l’environnement et des humains, la seconde pollue les terres, épuise les ressources et exploite les individus. L’accident du Rana Plaza est la plus triste et connue des illustrations de ce monde qui court à sa perte. On comprend donc que ces deux modes sont à l’opposé mais qu’est-ce que la mode éthique réellement ?
Les compositions des vêtements
Privilégier les compositions avec un minimum d’impacts sur l’environnement et les humains
Un courant est éthique et responsable si ses produits le sont. Un vêtement pourra ainsi être considéré comme responsable si les matières qui le composent n’ont pas d’impacts négatifs sur l’environnement ou les humains.
Le mieux est de privilégier les fibres naturelles issues de la filière biologique avec un cahier des charges strict en termes d’exigences environnementales, sociales et animales. A titre d’exemple, le coton et le lin sont des fibres naturelles par excellence qui sont de surcroit très adaptées à bébé. La laine est également une fibre naturelle mais provenant d’un animal cette dernière n’est pas vegan.
Certaines fibres artificielles de sources renouvelables sont également écologiques et responsables comme le tencel.
Eviter les vêtements composés avec des fibres artificielles
A l’opposé, il faut fuir les vêtements composés de matières artificielles ne provenant pas de sources renouvelables et utilisant des substances chimiques pour le blanchiment, les couleurs ou encore le rétrécissement.
En conclusion, un vêtement est éthique si les fibres qui le composent sont naturelles et issues de l’agriculture biologique ou artificielles mais de sources renouvelables. La culture de ces fibres doit respecter l’environnement et les humains qui les produisent.
Les productions des vêtements
Une fois la composition choisie, il faut passer à l’étape de production. Qui produit, comment et où est-ce produit ?

Où produit-on ?
Nous avons tous en tête la fameuse étiquette « made in China ». La Chine est, en effet, le premier exportateur de textile au monde.
Globalement la majorité des vêtements sont produits sur le continent Asiatique.
La production sur les autres continents (Asie – Amérique du sud) n’est toutefois pas à bannir. D’une part, car la matière première principale du textile – à savoir le coton – se trouve essentiellement sur ces deux continents et, d’autre part, car les conditions sociales des travailleurs sont parfois plus difficiles en Europe.
L’actualité a montré que les conditions de travail dans les usines de textile d’Angleterre étaient abominables.
Comment produit-on ?
Les usines de la mode conventionnelle sont souvent montrées du doigt pour leur inertie voire leurs comportements actifs dans la détérioration de l’environnement et de l’écosystème (rejet des eaux usées et polluées dans fleuves, utilisation de substances dangereuses et nocives pour l’homme et les terres etc.)
Mais c’est aussi les conditions sociales et humaines qui posent problème. Bien souvent les salariés de la fast-fashion (majoritairement des femmes) sont extrêmement mal payés et travaillent dans des conditions inacceptables.
Et la mode éthique dans tout ça ?
Une mode éthique est à l’opposé de ces dérives de la fast-fashion. Elle produit ses vêtements dans le respect des humains, de ses droits et de son environnement.
Pour éviter l’exploitation des salariés, les marques de la mode éthique sont socialement engagées et transparente. Elles améliorent les conditions de travail et accordent de meilleure rémunération aux salariés.
Elles privilégient des fibres naturelles issues de l’agriculture biologique et la qualité à la quantité.
En définitive, un vêtement est éthique s’il est composé de fibres naturelles issues de l’agriculture biologique et s’il est conçu par des hommes et femmes dont le travail est reconnu et respecté.
La consommation des vêtements

Pour répondre à la question : qu’est-ce que la mode éthique ? Il faut s’attarder, en dernier lieu, à la consommation.
Nous avons toujours envie d’acheter un joli vêtement pour bébé mais essayons de s’interroger sur cet achat : est-il nécessaire ? Le prix est-il juste ? Comment est-il fait et par qui ? Le vêtement est-il adapté à bébé et à sa peau ?
Pensez à la seconde-main
Le vêtement éthique est aussi celui qu’on ne produit pas. Acheter un habit d’occasion est un joli geste pour la planète – et le portefeuille. Vous donnez une deuxième vie à un vêtement, éviter le gaspillage vestimentaire et l’utilisation de nouvelles ressources.Les vêtements de seconde main ont d’ailleurs le vent en poupe. En 2028, le seconde main devrait peser 13 % des achats textiles, ce sont essentiellement les plus jeunes (25-37 ans) qui sont attirés par les vêtements déjà aimés.
Il existe différentes possibilités et manières de vendre et acheter ses vêtements de seconde-main : les applications, les friperies, les points de vente etc
Et si vous essayez la location ?
La location est un mode de consommation qui tend à se développer. Il a énormément de sens puisqu’il permet d’utiliser les vêtements pendant une certaine durée avant de les restituer. Les vêtements ont ainsi plusieurs vies et ne sont plus “placardisés”.
Grâce aux prix attractifs de la location, il est possible de se faire plaisir avec des jolies pièces éthiques qui respectent la planète.
En conclusion, un vêtement est éthique s’il est composé de fibres naturelles issues de l’agriculture biologique, produit dans le respect des normes sociales et environnementales et enfin consommer de manière réfléchie.
Vous êtes maintenant incollable à la question : qu’est-ce que le mode éthique.
Pirouette & Salopette sont convaincus que la mode éthique doit concerner le plus de monde possible. Nous vous proposons des vêtements pour bébé de grande qualité qui puissent s’inscrire dans une économie circulaire. Et si ensemble nous réinventions un nouveau modèle de consommation pour bébé ?
A très vite,
Pirouette & Salopette.